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Pour Franz-Olivier Giesbert, il « est grotesque » que tous les politiques se réclament du général de Gaulle
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Jamais le général de Gaulle n’aura autant fait parler de lui depuis sa mort qu’aujourd’hui. Cette semaine, dans « Livres & Vous », Guillaume Erner reçoit Franz-Olivier Giesbert. Dans son ouvrage « Le Sursaut », qui vient de paraître chez Gallimard, le journaliste cherche à déconstruire le mythe du général et s’essaye à une « histoire intime » du fondateur de la Ve République.
Franz-Olivier Giesbert dans l'émission « Livres & Vous » (Crédit : Public Sénat) |
Pour Franz-Olivier Giesbert, cette admiration unanime est « grotesque » et indigne du général de Gaulle, qui selon lui « mérite mieux que cette espèce de cu-culte débile et infantile » pour des raisons politiciennes.
Le gaullisme : « quand on veut, on peut »
Né dans une famille antigaulliste de gauche, Franz-Olivier Giesbert est « devenu gaulliste tardivement » et affirme, sans idolâtrie, être « aujourd’hui très admiratif du parcours extraordinaire » du général. C’est à la mort de ce dernier qu’il commence à s’intéresser à sa vie, alors qu’il est journaliste pour le Nouvel Observateur : « J’étais fasciné par les gaullistes, très copain avec eux, Pierre Messmer, Robert André-Vivien, Christian Fouchet », raconte l’écrivain à Guillaume Erner.Alors que chacun y va de sa conception du gaullisme, Franz-Olivier Giesbert décrit ce courant avant tout comme une méthode et comme une volonté : « Quand on veut, on peut ; ça passe ou ça casse ; on décide, on le fait ». Une devise à l’opposé, selon lui, des « politiciens d’aujourd’hui ».
Par Aurélien Tillier
Cet article a été publié à l'origine sur le site de Public Sénat. Cliquez ici pour y accéder.
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