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Qui a dit que les jeunes n’aimaient plus la presse papier ? En 2015, La Septième Obsession est arrivée avec fracas dans le paysage de la revue de cinéma.
La Septième Obsession, « Tim Burton », mars-avril 2022 (Crédit : La Septième Obsession) |
Fondé par Thomas Aïdan, un cinéphile de 21 ans, ce bimestriel revendique de s’adresser aux jeunes et de faire sauter les barrières entre les genres, les pays et les générations. D’Almodóvar à Fincher en passant par Miyazaki et Sokourov, La Septième Obsession est résolument tournée vers le cinéma contemporain, qu’elle explore avec exigence et originalité en plongeant à chaque numéro dans l’univers d’un cinéaste. Preuve en est avec la dernière livraison consacrée à Tim Burton, réalisateur gothique de Batman (1989), d’Edward aux mains d’argent (1990) et des Noces funèbres (2005), à l’imaginaire pétri de contes fantastiques, d’expressionnisme allemand et de freak shows américains.
Si elle fait quelques détours par l’œuvre de Chabrol, de Rohmer ou de Kiarostami, La Septième Obsession reste une revue de son époque, vectrice des angoisses et des révoltes des nouvelles générations, avec d’excellents numéros sur le climat et sur les femmes. Alors que la fréquentation des salles de cinéma diminue, voilà une revue qui rappelle la nécessité du septième art.
Par Aurélien Tillier
Publié dans la Revue des Deux Mondes, mai 2022
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